Mythisme & Ignorance

Le mythisme est synonyme d’ignorance. Le livre « Les origines du christianisme » Par « Acharya S » soutient l’idée que la personnalité de Jésus est fondée sur des mythes anciens.

Extrait : « En fouillant plus avant dans cette grande quantité de documents, on peut découvrir les preuves que le personnage de Jésus est basé sur des mythes et des héros beaucoup plus anciens du monde antique. On s’aperçoit alors que cette histoire n’est pas une représentation historique d’un charpentier rebelle juif qui s’incarna physiquement dans le Levant il y a 2.000 ans. »

On pourrait donner raison à « Acharya S », si la vérité n’était pas représentative d’une réalité qui de toute évidence outrepasse la petitesse d’esprit d’une grande partie de l’humanité. Il est vrai, si l’on voulait nier l’existence de Jésus, d’anciens mythes antérieurs à lui retracent à quelques nuances près un parcours assez proche. A ce stade, on partagerait peut-être l’avis des mythistes, affirmant que Jésus, ne serait, ni plus, ni moins, qu’un personnage inventé inspiré desdits mythes. Mais, dans cette optique, ne risquerait-on pas de se rendre hermétique au bon sens, voire à la Vérité ? D’autant plus que, force-nous est de reconnaître, que si l’invention « Jésus-Christ » en était une, cette dernière en date, serait une invention des plus abouties !

 

Invention Jésus

Maintenant, si l’on retient malgré tout l’idée que Jésus est une invention, dans ce cas, la question suivante est nécessaire. Chers petites-gens, (les mythistes), quelle élite d’hommes, donc supérieurs et très évolués, qui plus est, hautement spiritualisés, aurait pu concevoir et créer un tel personnage ?

Petite précision, sans ne rien omettre des desseins du ciel, (ignorés en général), alors que c’est l’une des raisons de l’incarnation de Jésus et la base de l’enseignement que l’on aurait dû retrouver par la suite dans le christianisme.

Au regard du ciel, le christianisme aurait dû être instruit par les Pères de l’Église les premiers ! mais ces derniers accaparés par les Saintes-Écritures d’origine hébraïque ont respecté à la lettre les lois de Moïse et se sont bien gardés de déroger à la loi qui interdisait de s’occuper du ciel !

Néanmoins, si l’on défendait l’idée d’une « invention-jésus », la revendication en question serait encore insuffisante, pour fonder des certitudes. Aussi, sans placer l’auteur « Acharya S » sur un piédestal, la déclaration suivante a un sens, certes, mais sûrement très éloigné de la pensée de l’auteur : « le personnage de Jésus est basé sur des mythes et des héros antiques … ».

A quelques nuances près, a-t-on dit précédemment. Dans le cas du Christ, la nuance fait justement toute la différence entre un mythe et une réalité. Mais, brièvement, un petit retour en arrière : cela va de soi. Jadis, avant même que la religion n’existe, en tous cas, pas comme nous la connaissons actuellement, des hommes ont pressenti le besoin de créer des dieux. Ils les ont souhaités et invoqués. Les plus récents sont Horus, Mithra, Krishna, pour ne citer qu’eux. Et, dans quel but ?

En fait, il ne s’agissait point d’un but, mais plutôt de l’idéalisation d’une pensée commune se retrouvant sous des aspects différents au fil des siècles et des millénaires et sous une même identité. Pensée toujours imprécise, mais laissant présager à travers l’élan du moment, la venue, tant souhaitée du dieu vivant

 Et quand bien même une pensée commune traversant les âges, dont la portée dépasserait le plan humain, semblerait anodine, elle n’attirerait pas moins à elle, ce qu’elle aurait crée en archétypes. Ainsi, surviendrait un être hautement spiritualisé. Il va de soi que l’histoire de Jésus est en partie basée sur des mythes plus anciens. Comment aurait-il pu en être autrement ?

En vérité, là où ils ne voient qu’une pâle copie arrangée inspirée d’anciens mythes, les mythistes et les autres raisonneurs peu éclairés nourrissent des thèses contradictoires sans mentionner la pointe de l’iceberg qu’ils ne peuvent ni anticiper, ni percevoir. Chères petites gens ! vous effleurez la Vérité sans l’atteindre… Voici ce qu’il faudrait comprendre.

Jésus n’est pas un personnage inventé. Jésus n’est pas un mythe. En Vérité, Jésus est l’aboutissement de différents mythes qui l’ont précédé. Le Verbe fait chair. C’est Lui. Le premier incarnant le divin. C’est Lui.

A présent, que celui et celle qui ont des oreilles entendent ! en Inde, Krishna est un peu le précurseur direct de Jésus. Et, d’une autre manière, Krishna est Jésus incarné. Krishna et Jésus sont « UN ». L’un est l’archétype revêtant l’apparence et les attributs divins. L’autre « un » l’aboutissement et sa finalité. C’est aussi le messager incarnant le divin sur la terre. Seule l’idéologie diffère. De même que les mœurs, les coutumes et les rituels.

En ce qui concerne le rituel du baptême, les ignorants n’ont établi aucun lien, quand bien même, auraient-il pu saisir une autre « nuance » résidente entre le rituel pratiqué par Jean-Baptiste dans « l’eau de la terre » et le rituel du baptême en « l’Esprit-Saint » transmis par Jésus à Jean-Baptiste. Si l’on réfléchissait un peu, on admettrait l’évidence. Le baptême transmis par Jésus avec la notion du Saint-Esprit, qu’il véhicule en Lui, ne se retrouve nulle part ailleurs, ni dans aucun mythe antique.

Maintenant, si Jésus était né en Inde, il aurait été indou. De même, qu’en fonction des ères successives, d’une durée approximative de, 2160 ans chacune, (selon M. Guinguand), et de la prophétie de Khéops qui a défini avec beaucoup de précision la période d’un grand avènement, Jésus ne pouvait naître que durant le tout début de l’ère des Poissons à Bethléem ou à Nazareth et non ailleurs.

Jésus né en l’an moins sept ou moins cinq dans l’Ère des Poissons, (symbole du Christ), serait venu entre autres pour répondre à des souhaits, à des prières qui se sont formulées durant des siècles et des millénaires dans l’esprit cultuel de groupes de gens d’appartenance à des clans, à des sectes, comme les derniers en dates, les Esséniens. Mais également, d’appartenance à des dynasties et à des empires comme au temps d’Hammourabi[1], sixième roi de la dynastie Amorrite de Babylone. Là trônait le dieu « Shamash ».

[1] Hammourabi fut également Roi d’Ourouk, d’Akkad, de Kish, de Mari, d’Isin et d’Ur.